Le 26 mai 2024 

Le 26 mai prochain, Azali se prépare à prêter serment pour la quatrième fois en tant que président des Comores.

Quel est l'état actuel de la lutte et quel est le bilan des manifestations organisées chaque dimanche dans les principales villes de France ? sans oublier Geneve en Suisse et Dakar au Sénégal. 

La stratégie de mobilisation statique

Le manque de financement est la principale cause de l'échec de cette lutte. Malgré une collecte de fonds réussie de 23 000 euros, cette somme reste insuffisante compte tenu des enjeux en jeu. De plus, elle a engendré des divisions parmi les organisateurs.

Était-il de l'argent destiné aux organisateurs de Marseille ?

Lors d'une réunion tenue les 4 et 5 janvier 2020 à Marseille au théâtre Tourisky, en présence de plusieurs organisations, il a été décidé que les fonds devaient être utilisés pour soutenir la lutte visant à mettre fin à la dictature aux Comores.

Quelle est la prochaine étape à suivre aujourd'hui?

Il est impératif de donner la priorité à l'unité de l'opposition et de développer un projet concret en vue d'une mobilisation efficace contre la dictature. Il est crucial de ne pas placer de faux espoirs dans l'émergence d'une figure similaire à Bob Denard pour la libération des Comores.

BASSIROU DIOMAYE FAYE A PRÊTÈ SERMENT

A 44 ANS IL EST LE PLUS JEUNE PRÉSIDENT DU SÉNÉGAL

 

Le cinquième président du Sénégal a 44 ans. Il est à la fois le plus jeune président de l’histoire du pays, et le plus jeune chef d’Etat élu du continent. Ce mardi, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment devant des centaines d’officiels sénégalais et plusieurs dirigeants africains invités au centre des expositions de Diamniadio, la ville nouvelle sortie de terre sous le mandat de son prédécesseur, Macky Sall. «Cela tient presque du miracle, a commenté le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, en introduction à la cérémonie d’investiture. Sauf à relever que nos institutions, loin d’être en crise, tiennent debout dans le cadre de la Constitution, expression la plus achevée de la volonté populaire.» Une référence à la profonde crise politique qu’a traversée le pays dans les semaines précédant le scrutin, dont le Sénégal est finalement sorti par le haut. L’élection présidentielle a été organisée dans les temps, dimanche 24 mars, son déroulement a été irréprochable, et personne n’en a contesté les résultats : l'opposant a remporté les élections avec 54,28 % des suffrages de le premier tour.

Mardi, le nouveau président a prononcé un bref discours de remerciements, lisant ses notes de sa voix légèrement perchée : «L’Etat de droit a été secoué par moments, mais il est toujours debout», a rappelé le candidat du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), sous les yeux de son mentor, leader du mouvement Ossouman Sonko sorti de prison le même jour que lui, le 14 mars. «Les résultats sortis des urnes expriment un profond désir de changement systémique, a insisté Bassirou Diomaye Faye. Le Sénégal sous mon magistère sera un pays d’espérance, un pays apaisé avec une justice indépendante et une démocratie renforcée. Telle est ma promesse.»

Symbole de réconciliation

Dans l’après-midi, il s’est rendu au palais présidentiel pour la passation de pouvoir. Macky Sall, 62 ans, l’attendait sur le perron, tout de blanc vêtu, au bout du tapis rouge. Symbole fort de réconciliation nationale. Ousmane Sonko et Macky Sall se sont embrassés, tête contre tête. Ils incarnent deux générations de dirigeants sénégalais qui se sont affrontés pendant trois ans, parfois violemment. La crise ouverte entre le Pastef et le pouvoir a fait plus de 60 morts. Bassirou Diomaye Faye a passé onze mois en prison, sans jamais être jugé. Finalement, Macky Sall a perdu la batail des urnes: son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Ba, a recueilli seulement 35,79 % des voix. Le président sortant a immédiatement félicité Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire.

AUX COMORES LES VILLAGES SE FONT LA GUERRE

KOPVE, BANGWA, SINGANI, SELEA LA LISTE EST LONGUE

Les problèmes de sécurité urbaine sont une problématique persistante aux Comores, où l'absence de l'État dans divers secteurs publics est malheureusement observée. Cette lacune en matière d'autorité publique contraint les citoyens à prendre la justice en main, entraînant ainsi un cercle vicieux de violence et d'instabilité dans les zones urbaines du pays. Récemment, des incidents ont été signalés dans la région de Hambou, où des jeunes ont perturbé la prière du vendredi des fidèles. Actuellement, la situation à Mbadjini à Kopvé est également préoccupante, avec un risque accru d'aggravation en raison de l'utilisation des ressources de l'État par le dictateur Azali Assoumani pour assurer sa propre sécurité ainsi que celle de sa famille. Après les troubles électoraux lors des dernières élections présidentielles, le putschiste éprouve des difficultés à trouver le sommeil par crainte d'éventuelles menaces contre sa sécurité personnelle.

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